Comment lutter contre le déficit de construction et encourager sa relance ?

Certains facteurs comme le prix du foncier constructible, la rareté, les matières premières, la mauvaise image des maires bâtisseurs ou les normes trop rigides sont autant de freins dans la construction de nouveaux logements. Voilà pourquoi en 2021, seulement 386 700 logements ont vu le jour. Cependant, il ne s’agit pas d’une fatalité et des mesures peuvent être prises. C’est ce que souligne le manifeste pour l’immobilier à travers 9 idées distinctes. Tout d’abord, il serait nécessaire de simplifier et de redéfinir les nombreuses procédures d’obtention concernant les permis de construire. Pour cela, il suffit simplement de tirer avantage de la numérisation et du digital. Autre évidence, une simplification des normes de construction, sans que cela ne remette en question les engagements environnementaux. Autre mesure faisant quasiment l’unanimité, la création d’un observatoire permettant de prendre en considération les besoins locaux et nationaux en matière de logement et d’emploi afin de les ajuster par rapport à la construction. D’autres idées potentielles ont également été soulignées dans le manifeste comme le fait de doter les intercommunalités de plus de pouvoir dans le domaine de l’urbanisme. Les architectes des bâtiments de France devraient motiver leurs avis et proposer une simplification des voies de recours. Enfin, mettre en place la définition du ZAN avec une prise en compte des opérations d’aménagement durable dans le respect de l’environnement. La relance de la construction de logements devient un impératif, car le niveau d’avant la crise du coronavirus n’a pas encore été retrouvé et il n’y a malheureusement aucun signe de reprise. Entre la flambée du coût des matériaux, l’empilement des normes, les retards de chantier et la chute des permis de construire, l’urgence se fait ressentir notamment devant la pénurie d’offres.

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