Le secteur de l’immobilier résiste bien au climat économique morose

Sur l’ensemble du territoire français, le nombre d’acquéreurs potentiels d’un bien immobilier neuf connaît une ascension significative. Parmi les régions enregistrant une demande importante, la province paraît en tête de liste. Elle est suivie de la région parisienne qui obtient 18 % des recherches d’acheteurs potentiels d’un logement neuf. Pourtant, les prix des biens immobiliers neufs demeurent à la hausse. D’après les données recueillies sur SeLoger, la hausse annuelle du prix de vente de l’immobilier neuf est de 6, 5 % tandis que celle de l’ancien est limitée à 4,6 %.

À cet effet, deux régions connaissent une forte progression en termes de prix de leur immobilier neuf. La région des Hauts-de-France dont l’acquisition d’un bien immobilier neuf a atteint 4 490 € du m² et de l’Île-de-France où elle est à 6 745 € du m². La hausse la plus ténue se trouve en Bourgogne-Franche-Comté où l’appartement neuf est à 3 617 € du m². Cependant, l’achat de bien immobilier dans le neuf coûte plus cher que celui dans l’ancien en raison de la hausse du prix du foncier. Pour acquérir un bien dans le neuf, il faudra débourser 5 123 € du m² contre 4 036 € du m² dans l'ancien.

Pourtant, c’est le contraire au niveau des frais de notaire, des charges de copropriété et d’entretien qui coûtent plus cher dans l’ancien que dans le neuf. Toutefois, les logements conformes aux dernières normes de construction peuvent bénéficier des économies d’énergies. Ainsi, l’immobilier neuf est très aguiché par les Français.

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