Les dernières tendances du marché résidentiel en France

Les ventes de logements anciens ont atteint un record en août 2021. Ce même niveau s’est alors maintenu au cours des trimestres suivants, aux alentours d’1,2 millions. Ensuite, une légère baisse a été observée au mois de juin à 1 157 000. Malheureusement, le même dynamisme n’est pas observable dans le marché immobilier du neuf. Celui-ci peine à retrouver des couleurs depuis la crise du coronavirus. Aujourd’hui, les réservations sont toujours en retrait par rapport au niveau du premier semestre 2019. L’INSEE a pu observer une hausse du prix des appartements anciens depuis 2016 et cette continuité est encore observable au premier semestre 2022 avec une hausse de 4,6 %, soit un indice INSEE de 31.3. Cette tendance est également observable dans le neuf avec un prix moyen de 4621 € du mètre carré. Au cours du premier semestre 2022, ce ne sont pas moins de 3,7 milliards d’euros qui ont pu être mobilisés dans l’immobilier résidentiel. Cependant, il s’agit d’une baisse de 18 % en d’un an. Concernant le logement classique, il est toujours en recul en cumulant 3 milliards d’euros d’investissements sur le premier semestre 2022. Un an auparavant, le logement classique enregistrait 4,1 milliards d’euros d’investissement. Ce n’est pas le cas des actifs gérés qui enregistrent 640 millions d’euros investis contre seulement 309 millions l’année précédente. C’est ainsi que les performances ont doublé en l’espace de 12 mois. Le durcissement des conditions d’obtention d’un crédit immobilier et l’accélération de la hausse des rendements obligataires ont entraîné une hausse des taux de rendement prime.

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